Découverte du coeur historique montois

Car d’Or, ce char d’apparat du XVIIIe voulu par les chanoinesses pour « processionner » les reliques de leur patronne sainte Waudru qui au VIIe s’est installée la première sur la colline qui est devenue Mons.

Le parc du Château, uutre le Beffroi et la Chapelle Saint-Calixte, offre un magnifique panorama sur l'ensemble de la région. Sur le site ancestral du Château des Comtes de Hainaut, vous pourrez y admirer la Chapelle Saint-Calixte : le plus ancien monument religieux de la ville ! La Comtesse Richilde décide de faire construire, en 1501, une chapelle pour abriter des reliques du pape saint Calixte, mort martyr au début du IIIe siècle.

La Collégiale Sainte-Waudru, église de style gothique brabançon, construite à l'initiative des chanoinesses vous offre de nombreux trésors à ne surtout pas manquer

Seul Beffroi baroque de Belgique, il représente le symbole de la ville. Construit entre 1661 et 1672 par l'architecte et sculpteur Louis Ledoux et l'ingénieur-arpenteur Vincent Anthony, il est classé au "Patrimoine mondial" par l’Unesco depuis 1999.

L'édifice s'illustre par un style baroque sobre aux décors classiques et aux bulbes caractéristiques. 365 marches, 87 mètres de haut, 49 cloches, un plan carré de 14 mètres de côté, des façades quasi identiques, des éléments d’ordres ionique, dorique et corinthien, quatre imposants cadrans d’horloge, un ensemble de toitures d’ardoises naturelles, un bulbe central qui prolonge la toiture, de petites lucarnes surmontées d’épis dorés et une imposante girouette dorée à la feuille, toutes ses caractéristiques en font un édifice plus qu'unique.

Pour plus d'informations, visitez le site du Beffroi de Mons.

Découvrez le Jardin du Mayeur, un petit havre de paix arboré, situé au cœur de la Cité.

Vous y apercevrez la sculpture du Ropieur, enfant montois espiègle, qui éclabousse les passants.

Le Jardin du Mayeur est l'endroit idéal pour écouter le carillon du Beffroi et vous pourrez également admirer de nombreux arbres centenaires.

On y trouve aussi l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. L'ancien Mont-de-Piété abrite le Musée du Doudou. Pour plus d'informations, visitez le site du musée.

La première salle dite « Salle des Sacquiaux » était à l’origine une salle de garde. La tapisserie qui y est exposée en permanence date du XXe et évoque les traditions montoises dont le Combat entre Saint-Georges et un dragon et la procession du Car d’Or.

Les salons de l'Hôtel de Ville sont inaccessibles durant les travaux prévus jusqu'à l'automne 2025.

Solidement attaché à la façade de l’Hôtel de Ville de Mons, il est probablement le plus vieux et le plus célèbre Montois. Son crâne poli est continuellement caressé par les Montois et les touristes de passage. Chaque hôte de marque de la cité est bien évidemment invité à le saluer à son arrivée en Ville.

Il a sûrement, comme le disent certains auteurs régionaux, "vu le Lumeçon plus de cent fois".

Il ? Le Singe du Grand’Garde, bien entendu !

Le singe, animal accroupi, malicieux, qui se gratte la joue de la main gauche, est donc connu, et ce bien au-delà de son lieu de résidence. Connu ? Oui ! Mais que sait-on au juste de cette statuette qui a déjà fait couler beaucoup d’encre ?

Son histoire repose en fait sur trois hypothèses largement répandues à Mons.

• Il est peut-être le chef d’œuvre d’un forgeron voulant accéder à la maîtrise dans sa profession. Et on sait que le singe fut un animal particulièrement en vogue durant le Moyen Âge.
• Il est peut-être l’enseigne d’une taverne qui se trouvait dans les caves de l’Hôtel de Ville. Cette « taverne » fut supprimée en 1897 ou vers 1903 / 1904
• Il est peut-être aussi un pilori pour enfants « turbulents ». On disait en effet autrefois dans le Borinage : Si tu n’es nié sache, ej’té mèn’rai au sinche dé Mons.

Quelle est l’hypothèse la plus fiable ? Aucune ? Les trois ? À chacun de choisir ! Personne, en fait, ne peut dire avec certitude l’origine de ce petit animal si cher au cœur de la population et de ses invités.

De style gothique, l'Hôtel de Ville de Mons ne comprend qu'un seul étage surmonté par un campanile baroque.

En façade, sur votre droite, vous ne manquerez pas l’œuvre de Gérard Garouste (2006), rampe en bronze qui évoque Saint-Georges, et sur votre gauche, juste à côté du porche, se trouve le Singe du Grand-Garde, porte-bonheur de la cité.

A l'intérieur, ses salles et ses "Grands Salons" valent le détour avec leurs meubles d'époque.

L'accès aux Salons de l'Hôtel de Ville se fait uniquement avec un guide officiel de l'Office du Tourisme. (Les Salons sont actuellement en travaux, les visites seront disponibles à l'automne 2025).

Renseignements auprès de l’Office du Tourisme au +32(0)65/33.55.80 ou via l’adresse groupes@ville.mons.be.

Magnifique panorama architectural du XVe siècle à nos jours, la plupart de ses façades sont classées par la Région Wallonne. Au centre de la Grand-Place se trouve un cercle de pierre sur lequel les noms gravés sont ceux des communes qui forment aujourd’hui la ville de Mons. Ce cercle évoque également l’arène de sable dans laquelle chaque année à la Trinité, le dimanche qui suit la Pentecôte, Saint-Georges se bat avec un dragon. À l’origine, ce combat symbolise la lutte du bien contre le mal. Aujourd’hui le sens du combat a changé, il permet aux Montois de s’affirmer et de démontrer leur cohésion sociale. Quant au dragon, il n’est visible que le dimanche de la Trinité mais en cherchant bien, d’autres représentations du Dragon sont visibles dans le centre-ville de Mons.