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Trésor de la Collégiale Sainte-Waudru

Musée ,  Musée / Centre d'interprétation à Mons
4 Tarif plein
  • Che sont les reliques ki estoient en le glise medame Saincte Waudrut, l'année M. CCC. et cync. Premiers, li chies medame saincte Waudrut. Item li afike medame saincte Waudrut. Item li grande croys al anial. Item une croys à II imagenetes c'on oevre. Item li coupe monsigneur s. Vincien. Item li vissages monsigneur saint Veroine. Item sen orelle. Item de saint Nicolai. Item le dent monsigneur saint Gislain. Item de vestemens Nostre Dame. Item de monsigneur saint Quentin. Item de monsigneur...

    Che sont les reliques ki estoient en le glise medame Saincte Waudrut, l'année M. CCC. et cync. Premiers, li chies medame saincte Waudrut. Item li afike medame saincte Waudrut. Item li grande croys al anial. Item une croys à II imagenetes c'on oevre. Item li coupe monsigneur s. Vincien. Item li vissages monsigneur saint Veroine. Item sen orelle. Item de saint Nicolai. Item le dent monsigneur saint Gislain. Item de vestemens Nostre Dame. Item de monsigneur saint Quentin. Item de monsigneur saint Blaive. Item de saincte Margherite. Item I vasial ù il a de monsigneur saInt Jehan Batiste et de pluseurs sains. Item une petite croysete. Si a pluseurs reliques. Item en I petit vaisselet d'or de monsigneur saint Jehan Batiste. Item de tunica sancti Bernardi. Item une escafote d'argent. Si a ens plusseurs reliques. Item uns grenas. Item II imaginetes d'ivoyre de Nostre-Dame : si a en l'une de saint Siméon. Item en I vaisselet d'argent de saint Demetre. Item en une croysete d'argent à IIII bras : si a de le saincte vraie croys. Et li doy anelet sont mis ens ou cofrelet ki fu medemissielle de Biévène. Et si est awoec uns grenas, ki fu medame de le Loge, et li uns des II anelés, li plus grans, si fu medame d'Artois. Si est dyamans. De cet inventaire établi en 1305 ne subsistent, notés en gras dans la liste ci-dessus, que le chef de sainte Waudru (la relique a été placée dans son actuel reliquaire en 1867, le beau reliquaire de 1250 ayant disparu en 1794), la "Benoîte Affique", le reliquaire de saint Vincent, la relique de saint Ghislain, un fragment « du voile de la Vierge », une relique de saint Quentin et la croix « abbatiale ». Au fil du temps, les chanoinesses et les différents souverains protecteurs du chapitre de Sainte-Waudru augmenteront le Trésor de la collégiale dont la plus grande partie disparaîtra lors de la Révolution française. Quelques œuvres seront soustraites à la destruction grâce à quelques montois, quelques chanoines de Saint-Germain et quelques chanoinesses. Ces œuvres seront données à la Fabrique de Sainte-Waudru après le 16 octobre 1803, date de création de la paroisse Sainte-Waudru. Aujourd'hui, augmenté de dépôts que nous mentionnerons plus loin, le Trésor de Sainte-Waudru est présenté, pour ses œuvres les plus précieuses, dans l'ancienne salle capitulaire. Jusqu'en 1958, c'est dans une vitrine derrière le maître-autel de la collégiale que certaines de ces œuvres étaient exposées ; les autres étaient enfermées à la sacristie. Du temps des chanoinesses (jusqu’en 1794, le Trésor était conservé dans les actuelles sacristies alors appelées « Trésorerie »). Le Trésor de la Collégiale … présentation sommaire … La Patronne de Mons est évoquée par plusieurs œuvres propriétés de la Fabrique : - la "Benoîte Affique" (broche à l’histoire exceptionnelle : des serments se prêtaient sur elle ; des fiefs relevaient d’elle. La tradition, à tort, l’a souvent présentée comme un bijou ayant appartenu à sainte Waudru. Pâte de verre. Fin XIIe – début XIIIe S.), - deux linceuls ayant enveloppé les restes de son corps (l'un du IXe siècle, l'autre fin VIIe - début VIIIe d'origine byzantine, et qui a été utilisé lors de la translation de 1157), - des fragments du sac, placé lors de la translation des reliques en 1313, qui enveloppe encore les restes de son corps dans la châsse. - une statuette du XVe, conforme à l'iconographie de la sainte : une mère avec ses deux filles (en prêt au Musée du Doudou). Le chapitre de Sainte-Waudru est rappelé par les matrices de sceaux et contre-sceaux (1392 -en prêt au Musée du Doudou- et XVIe, 1548 et XVIIIe) et les médaillons (+/- 1764) que les chanoinesses portaient sur elles quand elles n'étaient pas revêtues de leur tenue de chœur. Une vitrine renferme des calices (XIVe – XXe) retraçant l'évolution stylistique des orfèvres montois de l'époque gothique au XXe siècle. Tous sont toujours utilisés pour les offices célébrés en la collégiale. Ils sont calices avant d'être œuvres d'art. Parmi les reliquaires exceptionnels, il convient de consacrer du temps à celui des saints Eloi et Laurent, œuvre parisienne du XIIIe offerte à la collégiale en 1396 par un chanoine de Sainte-Waudru, Pierre Cramette (noter la statuette représentant sainte Waudru ajoutée en 1396). Le reliquaire de la Croix (1280-1290), transformé en ostensoir au XIVe, mérite que l'on s'attarde à ses décors. Deux statuettes du début du XVe évoquent saint Ghislain (la relique –et non le reliquaire- est déjà mentionnée en 1305) vêtu en évêque accompagné de l'aigle et de l'ourse de sa légende et saint Germain, patron du chapitre voisin de Sainte-Waudru et dont l'église collégiale était la paroisse mère de la Ville de Mons. Sans oublier le reliquaire du Saint-Sang (1323 ?) offert à la collégiale lors du chapitre de la Toison d'Or tenu en 1451. Bien sûr présent au Trésor, Jacques Du Broeucq (+/-1505-1584), vraisemblablement le plus grand artiste de la Renaissance au Nord de la Loire (voir les éléments sauvés du jubé réinstallés dans la collégiale vers 1926). On peut découvrir sculptés dans l'albâtre vers 1545/1548, les statuettes d'Abraham, Melchisédech, un Christ en croix, Moïse, David et le remarquable groupe de l'Annonciation mettant en lumière le talent et le génie de l'artiste. Quelques peintures aussi : un calvaire (ancienne porte de tabernacle ?) daté de 1535, une vision d'un ermite avec les chanoinesses de Mons et de Maubeuge intercédant auprès de leur patronne respective sainte Waudru et sa sœur sainte Aldegonde de 1658, une sainte Waudru faisant la charité de 1744, un Christ de piété peint par de Vos en 1600 (tableau volé en 1980, retrouvé en Italie en 1986 et restitué à la collégiale en 1998). Et bien évidemment, en noyer, un superbe saint Jacques polychrome de 1380, restauré en 1990 par l'Institut Royal du Patrimoine Artistique avec l'aide de la Fondation Roi Baudouin. Sans oublier un remarquable libre d’heures de la fin du XVe ou du début du XVIe. Et plusieurs dépôts exceptionnels… - Le dépôt de la Confrérie de la Miséricorde (dite des "Beubeux") avec ses orfèvreries datant surtout du XVIIIe. - Le dépôt des Ursulines (calices et ciboires). - Le dépôt de l’UCLMons - Fucam qui permet la découverte d'œuvres ayant appartenu aux Sœurs Noires (peintures, pales, parchemins et statuette de Waudru du XVIe). - Le dépôt de la Fabrique de l'église de Messines avec une croix processionnelle de 1589 (noter les deux gravures des quadrilobes avec sainte Waudru et ses filles, avec saint Georges terrassant un dragon) et l'étonnant bateau reliquaire de saint Julien, œuvre en argent de 1776 aux poinçons de Mons et de l'orfèvre P. Moitemont. Et depuis 2003, une série impressionnante d'œuvres à caractère religieux issues des collections léguées à la Ville par le chanoine Edmond Puissant en vue d’être exposées au Trésor de la Collégiale. Citons entre autres, une statue de la Vierge, un ange du baptême du Christ, une statue de Notre-Dame de Bonsecours datée de +/- 1500, un saint Jacques polychrome du XVe, des calices, des pyxides, des ciboires, une croix de procession, des icônes aussi … En 2019 et 2020, grâce à la générosité de quelques donateurs, le Trésor s’est enrichi de deux remarquables œuvres : un ostensoir du début du XIXe (1831-1839 / orfèvre Charles Defuisseaux) et une croix du XVIIIe (orfèvre Nicolas-Joseph de Behault). Pour conclure… Lieu de culte avant tout, la collégiale Sainte-Waudru abrite des œuvres qui doivent retenir l'attention : les reliquaires de la sainte (la châsse de 1887 et le chef de 1867 – N°2 et N°3 du Trésor). Le Car d'Or de 1780-1781 (N°1 du Trésor). Les merveilleuses sculptures en albâtre (1535-1572) de Jacques Du Broeucq. Les hautes verrières du chœur (14 sont du XVIe – les cinq plus anciennes sont de 1510/1511). Le retable gothique dédié à la Vierge (XVIe). Une statue de saint Michel terrassant le démon (vers 1480). Et tant d'autres œuvres qui se découvrent dans l'église qui était la paroisse personnelle des chanoinesses et qui est aujourd'hui le siège d'une paroisse depuis le 16 octobre 1803… Bref, quand la visite du Trésor prolonge celle de la collégiale gothique (1450-1621), c'est une large part du passé historique et artistique montois que l'on découvre. Regard historique, regard artistique, mais n'oublions jamais que Sainte-Waudru, église, lieu de culte, est un signe de la Foi apportée à Mons par Waudru, il y a bientôt quatorze siècles… Des visites guidées du Trésor sont disponibles via visitMons. Renseignements: groupes@ville.mons.be

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