Ghlin, intégré à la ville de Mons depuis 1971, s’étend sur 2.146 hectares entre forêts et plaines et compte plus de 8.000 habitants.
Son nom viendrait du terme celtique Glyn, désignant une vallée boisée. L’histoire locale est riche d’anecdotes, comme le surnom donné aux habitants, « Coupeux d’artoilles », né d’une querelle de voisinage devenue légendaire.
Habité dès la préhistoire, le village apparaît pour la première fois dans un diplôme impérial en 974. Successivement aux mains des familles de Condé, d’Havré, de Ligne ou encore de Croy, Ghlin se développa autour de ses bois et de l’extraction du grès et du calcaire. Aux XVIIIe et XIXe siècles, charbonnages, verreries, brasseries et moulins marquèrent son essor industriel, jusqu’à la création de la zone industrielle Ghlin-Baudour en 1960. À la même époque, la commune devint un lieu de villégiature apprécié par les familles nobles et bourgeoises montoises, qui y firent construire de nombreux châteaux.
Aujourd’hui, Ghlin a conservé son caractère paisible et verdoyant, tout en accueillant des infrastructures modernes comme l’hippodrome de Wallonie, devenu une référence européenne des sports équestres. Son patrimoine religieux et culturel reste vivant, avec l’église néo-gothique Saint-Martin, la chapelle de Notre-Dame de Moulineau – haut lieu de pèlerinage et de procession annuelle du 15 août – ou encore l’ancien site de l’abbaye d’Épinlieu. Le parc du Joncquoy, transformé en espace public et agrémenté d’un arboretum, rappelle quant à lui le passé aristocratique de la localité tout en offrant un lieu de détente apprécié des familles.