La imaginación del futuro

Dans le cadre du Festival de Liège

Avec La imaginación del futuro, l’histoire est malmenée. 11 septembre 1973 ; Coup d’Etat de Pinochet. Salvador Allende- Président du Chili- prononce son dernier discours public avant de se donner la mort. Voilà pour la réalité. Imaginez maintenant qu’Allende ait été entouré d’une équipe de «communicants» déjantée ... La cie La Re-sentida choque et dépasse admiration et idéalisation pour faire tomber les mythes.
Inconoclaste, jeune, impertinent, intelligent, La imaginación del futuro secoue avec humour noir et cruauté la classifiation trop souvent manichéenne des meilleures et pires années du Chili.

Le 11 septembre 1973, Salvador Allende prononce son dernier discours public en tant que Président de la République du Chili. Quelques instants plus tard, dans le palais présidentiel pris d’assaut, il se donne la mort pour ne pas se rendre aux forces de Pinochet, qui mettra en place dix-sept ans de dictature. Une équipe de ministres experts en communication conseille alors le Président. Pourraient-ils ré-écrire l’histoire ? Si l’Union Populaire se refondait demain, serait-elle plus solidement bâtie ?

En se défaisant de l’idéalisation habituelle de la fiure révolutionnaire et pacifique d’Allende, la compagnie. La Re-sentida dépasse l’admiration qu’elle lui porte et met en balance l’action de l’Union Populaire et les effets des années terribles qui lui ont succédé. Une insolence qui choque lors du dernier Festival d’Avignon où le spectacle était présenté (Patrick Sourd, Les Inrocks, 18.07.2014)

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