Gérard Garouste, La Dive Bacbuc, 1998. Acrylique sur toile et fer forgé. Collection de l’artiste © Adam Rzepka

1946

Naissance de Gérard Garouste à Paris, où il est scolarisé. Il passe cependant ses vacances en Bourgogne où il retrouve son oncle, maçon et tailleur de pierres, dont il se sent proche.

1972

Il termine ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (Paris).

1977

Il écrit, réalise les décors et interprète, notamment avec David Rachline, le spectacle Le Classique et l’Indien au Théâtre Le Palace (Paris).

1980

Première exposition personnelle à la galerie Durand-Dessert (Paris).

1982

Seul peintre français invité à l’exposition internationale Zeitgeist au Martin-Gropius Bau (Berlin).

1983

Double exposition aux galeries Leo Castelli et Sperone Westwater (New York).

1984

Gérard et Elisabeth Garouste s’installent à Marcilly-sur-Eure, propriété dans laquelle il établira son atelier de peinture et plus tard celui de sculpture. Ils ont deux enfants, Guillaume et Olivier.

1987

Première présentation des grandes „Indiennes“ au CAPC de Bordeaux, exposées l’année suivante au Palais des Beaux-Arts de Charleroi.

1988

Première rétrospective au Centre Pompidou (Paris), reprise ensuite à Amsterdam (Stedelijk Museum) et à Düsseldorf (Kunsthalle).

1990-1993

Voyages et séjours au Maroc, à Jérusalem et en Inde.

1991

Fondation de l’association « La Source » qui vient en aide aux enfants défavorisés.

1994-1996

Garouste reçoit des commandes officielles qui lui permettent de travailler à d’autres disciplines que la peinture : nouveau Palais de Justice de Lyon, nouvelle cathédrale d’Evry, l’église Notre-Dame de Talant (Bourgogne) et la Bibliothèque nationale de France (site Mitterrand). À la même époque, ses lectures l’amènent à la découverte du Talmud. Dès ce moment, il commence à étudier l’hébreu afin de maîtriser au mieux les textes.

1998

Première présentation de „l’installation drôlatique“ La Dive Bacbuc à Paris (Fondation Coprim). Garouste termine la réalisation des 150 gouaches pour illustrer Don Quichotte de Cervantes (Ed. Diane de Selliers).

1999

Il réalise le plafond du foyer du Théâtre royal de Namur.

2000

Réalisation de la frise pour la salle des mariages de l’hôtel de ville de Mons, inspirée par le thème de Saint Georges et du dragon.

2001

Il illustre avec des gouaches une nouvelle édition de La Haggada (Éd. Assouline)

2002

Première exposition personnelle à la galerie Daniel Templon (Paris)

2003

Exposition Saintes Ellipses dans le cadre du Festival d’Automne, à la chapelle de la Salpêtrière à Paris.

2006

Réalisation des sculptures pour le perron de l’hôtel de ville de Mons.

2009

Année faste avec la publication de son autobiographie L’Intranquille (Éd. L’Iconoclaste), grand succès de librairie et d’une monographie préfacée par Michel Onfray (Éd. Skira-Flammarion), exposition rétrospective Le classique et l’indien à la Villa Médicis (Rome).

2010 Réalisation d’une intégration monumentale dans le cadre de la rénovation d’un immeuble de bureaux à Paris (Groupe Carlyle).

2013

Gérard Garouste. Retour aux sources, documentaire réalisé par Joël Calmettes (Chiloe Productions).

2014

Depuis cette date, les références à la psychanalyse et à la sémiologie sont de plus en plus présentes dans son oeuvre.

2015

Exposition personnelle En chemin à la Fondation Maeght (Saint-Paul-de-Vence).