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L' Art habite la Ville
Cyclotouriste
,
Pédestre
à Mons
Attention: Horaires non garantis aujourd'hui
5.5
km
Aller simple
Pédestre
2h
Facile
-
Suivez le guide et découvrez les œuvres de "L'Art habite la Ville"
Découvrez également:
Mobilier urbain revisité
Partout en centre-ville
En collaboration avec des écoles d'arts graphiques de la région, des éléments du mobilier urbain sont habillés pour le projet. Partout en ville, des funambules tiendront en équilibre entre deux piquets, et des couleurs éclatantes rendront vie aux bornes ORES et PROXIMUS.
Pierre Liebaert - "Je crois aux nuits"
Dès mai 2019
Pierre Liebaert, jeune...Suivez le guide et découvrez les œuvres de "L'Art habite la Ville"
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Pierre Liebaert - "Je crois aux nuits"
Dès mai 2019
Pierre Liebaert, jeune photographe montois qui expose régulièrement dans les musées et festivals, a réalisé 4 photographies autour des folklores liés au renouvellement du corps et de la nature.
- Dénivelé
- 91.69 m
-
-
Documentation
- Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
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- Points d'intérêt
1
Laurence Vray - " Instant suspendu"
2
Atelier Pica Pica - "Panorama"
3
Karelle Ménine et Ruedi Baur - "La Phrase"
4
Hell'o - "Folks"
5
Zesar Bahamonte - Saint-Georges
6
Noir Artist - "Don't sleep on your dream"
7
Pierre Liebaert - "Je crois aux nuits"
8
Leonidas Giannakopulos - Global city
9
Jana & Js - Le couple de la rue verte
10
Oeuvre de Lola Goies
11
Blancbec - "Le Monstrueux"
12
Oli-B - "L'escapade"
13
Oeuvre de Hell'o
14
Levalet - "L'homme des cavernes"
15
Oeuvre de Farm Prod
16
Calvin Dussart et Charles Myncke - True story
17
Duek - "Eldorado"
18
Oeuvre de Poni
19
Paul Segard - Ma ville s'endort
20
Paul Segard - Un nouveau printemps
21
Honet - Le miracle de sainte Waudru
22
Dulk - The battle
23
Céleste Gangolphe - Mille et une feuille
24
Nean - Cybèle et Poliade
25
Momo - "Fresque de Momo"
26
Oeuvre de Nadège Dauvergne
27
10ème Arte - L'envol des ballons
28
Lucie et les Papillons - David Mesguich
29
Filip Gilissen - "Spread your wings"
30
Andrea Ravo Mattoni - Antoine Van Ysendick, 1850 "Sainte Waudru et ses filles visitant les prisonniers"
31
Oeuvre de Dourone
1
Laurence Vray - " Instant suspendu"
Photographie
Photographe, Laurence Vray allie une sensibilité « intime» - car loin des éclats de la mode. Elle procède, avec autant de rigueur que de retenue, à dévoiler une intimité possible avec le monde. La légèreté de son regard est grave et la gravité de ses vues est légère. Ainsi, par un paradoxe dont elle a longuement construit le secret, elle compose avec une assidue simplicité : une oeuvre pour la paix. Artiste montoise, Laurence capture l'intime et la légèreté et nous le transmet. Ses premières séries photographiques, Laurence Vray les consacre au « photo-reportage» lors de ses séjours au Maroc, en Inde, à Cuba ou au Népal. Les habitants de ces régions, leurs artisans, leurs religieux ... deviennent les acteurs de cette sublimation.
Actuellement, comme une remontée dans le temps, un retour au lieu premier, Laurence Vray travaille sur la thématique de l'eau et des eaux-mères. Véritable baignade silencieuse, cette série nous offre une parenthèse solitaire explorant les résonances de l'eau, ses cours et ses flux. La photographe joue sur les oppositions entre présence et absence, solitude et compagnie, féminité et masculinité, fragilité et inaltérabilité de cet élément originel. Le focus est aussi mis sur les eaux mères, où le temps n'est pas encore linéaire, où la lumière joue encore de ses ombres entre les parois utérines, où la vie est en pure relation amoureuse...

2
Atelier Pica Pica - "Panorama"
Atelier Pica Pica est un collectif multidisciplinaire composé de Boris Magotteaux, Manuel Falcata, Jérome Degive, vivant et travaillant à Liège. Le collectif a réalisé une mosaïque émaillée, passage Victor Hugo, représentant des silhouettes extraites de l’univers urbain montois. Ensemble, les profils énigmatiques forment un portrait impressionniste de la cité. L’œuvre est une invitation à deviner ou à chercher l’objet de ces ombres dans la ville elle-même.

3
Karelle Ménine et Ruedi Baur - "La Phrase"
L’auteur et artiste littéraire Karelle Ménine a conçu un projet original intitulé La Phrase, qu’elle a souhaité réaliser avec Ruedi Baur. Au cœur de la ville, une phrase de 10 kilomètres a été élaborée à partir d’un corpus tiré d’œuvres d’auteur(e)s montois, puis du Hainaut, de Belgique, et enfin du monde entier. La Phrase commençait à la gare de Mons et accueillait les visiteurs. Après avoir parcouru la ville, elle les ramenait au point de départ. Les mots étaient apposés sur les murs et trottoirs, réagissant aux reliefs, aux formats des briques, aux fenêtres comme aux angles de rue. Aujourd’hui encore quelques bribes de « La Phrase » subsistent sur un trottoir, une façade ou sur le rebord d’une fenêtre, perpétuant ainsi la poésie dans la ville.

4
Hell'o - "Folks"

5
Zesar Bahamonte - Saint-Georges

6
Noir Artist - "Don't sleep on your dream"
Fresque murale
Projet : NOIR Artist apportera sa touche de figuration surréaliste au projet
NOIR Artist est un artiste plasticien et peintre muraliste belge (Liège) formé à Saint-Luc Liège. Il réalise des toiles ainsi que des fresques murales sur à peu près tous les formats
et supports. Mais toujours en nuances de NOIR. Ou presque, puisque la couleur et l'or s'invitent aussi désormais dans son univers. Peintures, dessins, fresques monumentales, art mural, trompe l'oeil, décoration et design urbain, ce travail « au noir » laisse peu de regards indifférents. Inspiré par la pub, le pop art, l'art baroque ou encore la calligraphie, NOIR Artist décline avec grâce ses obsessions picturales hyperréalistes et ses envolées plus abstraites.



7
Pierre Liebaert - "Je crois aux nuits"
Pierre Liebaert est un photographe belge actuellement basé à Bruxelles. Il est diplômé de l’École Supérieure des Arts de l’image « Le 75 » à Bruxelles. Il est régulièrement exposé lors de festivals ou au sein d'institutions muséales. Une de ses séries intitulée « Macquenoise » fût remarquée par le site américain Photo-eye comme l'un des 26 meilleurs ouvrages de l'année 2013. En 2015, à Mons, il participe à la mission photographique IN/OUT et photographie Patti Smith lors de sa visite de l'exposition Verlaine Cellule 252 au BAM. Très souvent immersif, ses projets sont souvent à long terme et le dévorent. Pour « Je crois aux Nuits », il explore des territoires où subsistent encore de fragiles traditions. Son intérêt se pose là où la tragédie se pare de lumière. Le chant fantasmé des castrats, l'œuvre incarnée du Caravage, l'intransigeance des Primitifs flamands, l'universalité des figures carnavalesques, le parfum humide du bois vermoulu, la solennité des processions et la vulnérabilité de nos organes sont autant de fragments qu'il ne cesse de vouloir rassembler.


8
Leonidas Giannakopulos - Global city
Durant les 10 dernières années, il a participé à de nombreuses expositions multi-artistes. Il a également eu 3 expositions solo en en Grèce mais aussi en Europe. Il a aussi été choisi pour produire de nombreuses œuvres de street art en Grèce et à l'étranger.
En créant l’œuvre "Global City", l'intention de Leonidas était de produire une composition qui représente le concept et l'histoire du Mundaneum et les idées de ses fondateurs.
Le titre de l’œuvre est inspiré de la vision que Paul Otlet avait d'une ville mondiale qui rayonnerait des connaissances au reste du monde et apporterait la paix et la coopération mondiale.
Leonidas a voulu créer une œuvre qui représente le concept du Mundaneum mais aussi le besoin humain de rêver l'impossible et de viser l'avenir avec audace.

9
Jana & Js - Le couple de la rue verte
L’une des particularités de Mons est d’avoir conservé un patrimoine immobilier important datant du 18èmeet 19ème siècle. Si nous prenons le temps d’observer les façades de Mons en intramuros, nous constatons rapidement qu’un nombre important de ces anciennes demeures présentent la particularité de façade avec des fenêtres murées, plus précisément de fausses fenêtres. Cet élément typique de l’architecture que l’on retrouve également abondamment en France, à Paris notamment, est apparu à la fin du 18ème siècle suite à un impôt promulgué sous l’occupation française entre 1795-1815. Mise en place par le Directoire en 1798, précisément, la taxe s’applique sur les portes et les fenêtres donnant sur les rues, cours ou jardins des bâtiments et usines, sur tout le territoire de la République. La taxe porte donc sur le nombre de portes et de fenêtres que compte l’habitation. Les habitants n’ont donc pas attendu bien longtemps avant de condamner, tout bonnement, certaines de leurs fenêtres. Les montois n’ont pas fait exception. Beaucoup d’artistes de rue ont saisi cette particularité urbaine pour en faire le sujet de leur intervention, c’est le cas ici avec Jana&Js. La fenêtre chez ce duos d’artistes est en effet un élément essentiel dans leur démarche artistique. Ce qui est particulier ici, c’est que nous ne cernons pas bien où commence ni où se termine la fresque, tant un jeu narratif subtil s’installe entre l’architecture, l’espace urbain et le sujet-même de l’oeuvre. Il faut dès lors considérer l’ensemble de la façade comme faisant partie intégrante d’un dispositif surréaliste que les artistes installent, en floutant cette frontière naturelle entre le monde réel et le monde imaginaire ; nousmêmes sommes partie-prenante de cette fresque installée sur le coin d’une rue, au premier étage d’une ancienne demeure de Mons - Ville berceau du surréalisme belge, au demeurant. En effet, la composition de l’image bouleverse le sens de l’interprétation : la vue de la façade de l’Hôtel de Ville, situé à quelques centaines de mètres, apparaît à l’intérieur de la maison, à échelle grandeur nature. La fenêtre a ici cessé de séparer l’intérieur de l’extérieur. De plus, les deux personnages en avant plans participent à ce même trouble entre rêve et réalité ; habillés comme vous et moi, nous les surprenons de la rue, au sein de leur intérieur, dans une attitude mélancolique et rêveuse… L’esthétique picturale n’est pas l’essentielle ; ici, nous ressentons bien que l’important est ailleurs, dans l’imaginaire… « La fenêtre est un élément essentiel de notre travail, nous expliquent les artistes, ouverture sur le monde ou ouverture sur un monde imaginaire, onirique, intime ou les deux à la fois ? C’est cette double ouverture que nous mettons en scène ici. Dans un jeu surréaliste où l’on voit l’extérieur et l’intérieur à la fois, ces deux fenêtres nous projettent dans la ville, (celle de Mons en l’occurrence), mais aussi dans l’intimité de ces deux personnages».

10
Oeuvre de Lola Goies
C’est Lola Goies, une étudiante de première année, qui a finalement été choisie pour réaliser son projet de fresque du côté de la rue du Miroir.
Elle a imaginé un dragon qui déambule dans la ville la nuit et qui se cache lorsque le jour se lève et que les Montois se réveillent.

11
Blancbec - "Le Monstrueux"
Fresque murale
Projet : En collaboration avec les voisins, BlancBec donnera une nouvelle vie à ce mur où animaux et plantes imaginaires se croiseront. Après avoir passé dix ans au sein du mouvement graffiti sous le pseudo VEKS, début 2000, Blancbec oriente son travail vers de nouvelles démarches. Il développe alors ses premières toiles meublées d'écritures
géométriques d'inspiration graffiti. À Barcelone en 2002, il découvre le travail d'affiches peintes à la main et collées, une révélation. Cette technique l'attire car il peut allier un travail d'atelier et une activité urbaine. Il l'adopte ! Les écritures géométriques de départ se transforment progressivement en personnages. Apparaît alors l'oiseau. Provisoirement, les toiles
sont mises de côté pour laisser place au papier. Début 2003, les premières affiches de l'oiseau apparaissent sur les murs de la ville. Ce sont les premières de ce genre à Bruxelles. L'oiseau et l'artiste se feront appeler "Blancbec" choisi pour le côté sans expérience de l'artiste et l'aspect certain de son oiseau. Sa construction géométrique propre et sa gamme chromatique vive créent son style reconnaissable entre tous. Depuis d'audacieux protagonistes ont intégré son univers qu'il représente encore via de nouveaux supports et techniques. L'artiste Blancbec est régulièrement exposé et ses travaux apparaissent toujours dans le paysage urbain.


12
Oli-B - "L'escapade"
Oli-B est un artiste bruxellois, connu pour ses oeuvres colorées et pleines de vie. À partir de formes abstraites et figuratives chargées de couleurs vives, Oli-B trace les frontières de son univers singulier, où l'onirisme s'entremêle d'harmonie et d'espoir. Chaque pièce écrit son histoire et dévoile de nouvelles facettes. Ses oeuvres sont animées par un désir d'équilibre. Lorsqu'il franchit cette frontière, il déploie sa vision idéale et optimiste du monde, en opposition à l'image réelle entachée d'amertume qu'il en a parfois. Oli-B aime le tumulte des grandes villes et de leurs foules et utilise les espaces publics comme terrain de jeu.



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Oeuvre de Hell'o

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Levalet - "L'homme des cavernes"

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Oeuvre de Farm Prod

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Calvin Dussart et Charles Myncke - True story

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Duek - "Eldorado"

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Oeuvre de Poni

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Paul Segard - Ma ville s'endort

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Paul Segard - Un nouveau printemps

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Honet - Le miracle de sainte Waudru
Honet commence le graffiti à Paris, en 1988. Cette forme d’expression lui apparait comme quelque chose de totalement novateur, comme le miroir de notre époque. Il fait de cette pratique son mode de vie, et plongealors, corps et âme, dans cette odyssée artistique qui l’a toujours tenu éloigné d’un métier classique. Honet aime explorer la ville, en particulier les bunkers de la Seconde Guerre mondiale et les catacombes de Paris.Il se met à la recherche d’endroits cachés et chargés d’histoires, où les gens ne peuvent pas aller. Pour Honet, le graffiti et l’exploration ont en commun le goût de l’aventure et de la découverte de sa propre ville. Un univers graphique qui se compose, entre autres, de lampes frontales, d’escaliers, de trappes ou encore de clés comme s’il était à la recherche de mondes souterrains, invisibles. “Je vais là où mes angoissesm’attirent, dit-il. J’aime explorer des endroits sombres, chaotiques, détruits et violents. La peinture est un moyen de les dompter, de me les approprier.” Fervent voyageur, Honet parcourt le monde pour s’amuser, découvrir, peindre et également pour exposer ses travaux récents. Depuis plus de 25 ans, il laisse ainsi sa trace en Europe mais aussi à Moscou, Pékin ou Tokyo. Par ailleurs, il collabore régulièrement avec des marques comme Prada, Lacoste, Ruby ou Louis Vuitton qui donnent de l’importance à la symbolique de ses dessins et à leurs lignes épurées.L’intervention picturale concerne l’ensemble des fenêtres du bâtiment. Honet a ici interprété dans un style graphique qui lui est propre le miracle des Brasseurs de sainte Waudru. Tous les ingrédients du récit sont présents : les quatre brasseurs enchaînés dans leur prison obscure, la garde habillée en jaune et noire aux couleurs du chapitre de sainte Waudru et bien sûr, monumentale et magistrale, sainte Waudruelle-même accomplissant le miracle de la délivrance en brisant les chaînes des prisonniers. Au cours de la Procession du Car d’Or le dimanche de la Ducasse rituelle, le carrefour de la rue des Soeurs grises et de la rue des Capucins est l’emplacement choisi pourla lecture de l’un des 5 Miracles de sainte Waudru :Au seizième siècle, quatre brasseurs accusés d’un crime capital sans que les preuves n’en fussentformellement établies, parvinrent à échapper de leur prison et, au lieu de s’enfuir, chargés de chaînes se présentèrent devant l’autel de sainte Waudru qui, de son vivant, avait consacré tant de ses efforts et de ses biens à la délivrance des prisonniers. Les quatre brasseurs supplièrent donc sainte Waudru,implorant qu’elle les libère. On vit alors les chaînesse briser et tomber à terre. Sainte Waudru avait ainsi fait reconnaître leur innocence.

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Dulk - The battle
Bio de l’artiste : Antonio Segura Donat (Dulk) L'artiste Dulk, Antonio Segura, est l'un des noms les plus importants de la peinture de Valence au niveau international. Son œuvre commence à se former dans l'art urbain et la peinture murale – auxquels il reste aujourd'hui étroitement lié – en même temps que le travail d'étude, mais ne s'arrête pas là. Il continue de rechercher et de créer sans cesse de nouvelles formes d'expression à travers différents médiums, le dessin, la sculpture ou la photographie entre autres. Fidèle à son essence - avec une forte conviction écologique pour défendre les écosystèmes et les espèces les plus vulnérables - cette œuvre invite le spectateur à faire partie d'un imaginaire unique, plein d'énergie et avec une sensibilité particulière à la couleur. Un monde de rêve avec des animaux et des espaces naturels qui raconte des histoires personnelles, universelles et uniques.

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Céleste Gangolphe - Mille et une feuille
fonction des spécificités du projet. Le plus souvent, elle réalise des géants, parfois androgynes, à qui elle attribue des postures douces et inspirantes.
Passionnée de motifs, Gangolphe travaille les textures, les matières et intègre dans ses travaux des imprimés textiles, du papier peint ou encore des mosaïques. Attachée au dessin, à la peinture et au collage, elle tente de construire à travers ces médiums des images fragiles et sensibles qui peuvent trouver une place dans l’espace public.
Il s’agit toujours pour elle de s’adapter à un lieu et à ceux qui y vivent, tout en essayant de créer un univers qui interpelle et qui raconte une histoire.
Clairement, elle aime installer des décors de rue et mettre en situation des personnages imaginaires, souvent mi-homme mi-femme, portant des motifs colorés, proches des imprimés textiles et du papier peint.
Voici en pleine ville une fresque végétale envahissant le mur de façade. Mons étant une ville minérale, tout apport végétal est donc visuellement très marquant dans le parcours de cette rue qui relie la gare à la rue piétonne. Céleste Gangolphe rend ici hommage aux hommes et aux enfants de feuilles du Doudou.
Quelques-uns de ces personnages se trouvent, en effet, enfouis dans ce lierre rhizomique s’agrippant peu à peu aux lézardes des briques du mur. Outre le magnifique travail de texture et de matière qui se développe tout en nuance de vert luisant sur la façade, l’artiste est aussi parvenu à intégrer dans ce camouflage des clés d’interprétations que seul un regard aiguisé et averti peut décoder. Pour l’artiste, cette fresque aborde le rapport Homme et Nature omniprésent dans le combat dit Lumeçon.
Outre ce rapport essentiel dans la ducasse entre Sauvage et Civilisé, un autre thème important apparaît en filigrane au travers de cette fresque, celui de la filiation qui assure la transmission de ce mythe depuis des générations et des générations.
Le doudou des enfants joué une semaine après celui des adultes est devenu au fil des années un moment clef essentiel et déterminant dans la reconnaissance
de ce patrimoine vivant et adapté à notre société actuelle.
Aussi appelés Hommes sauvages, les Hommes de Feuilles soutiennent et gardent la queue du dragon. Ils sont au nombre de huit. Ils l’extirpent littéralement du public à chaque coup de queue. Ils sont habillés d’une veste et d’un pantalon verts recouverts de feuilles de lierre au nombre de 1500 à 2000 environ.
Elles sont cousues à la main de fil noir, les jours précédant la Ducasse. Les Hommes et Enfants de Feuilles sont couverts d’un long chapeau conique
retombant derrière la tête, portant des feuilles lui aussi. La chemise des Hommes de Feuilles est rouge comme les revers de leur veste et leur cravate est jaune. Leurs massues vertes à picots rouges complètent leur apparence pour leurs donner les attributs de force et de puissance de la Nature, qui s’amenuisent au fil du Combat. Au fur et à mesure
de leur effeuillage, les vestes dévoilent un dessin original d’une massue sur une feuille, sur la poche de poitrine et sur le dos.

24
Nean - Cybèle et Poliade
"Les instants que nous vivons, les personnes que nous croisons, les lieux que nous traversons, impriment nos souvenirs. Mais ce passé qui passe, nostalgique ou factuel, subit les affres de la mémoire : il s’altère, se brouille, s’amalgame ou s’évapore. Les travaux les plus personnels de NEAN s’attachent à cette problématique du temps, à ces petits arrangements avec le roman de nos vies, pour un peu plus de meilleur ou un peu moins de pire. Le mur comme support épouse parfaitement ce rapport au temps, avec son vieillissement et sa décrépitude, qui ne sont jamais l’oubli ; ou avec l’amalgame des interventions qui, même sous les strates, garde la trace de leurs présences.
Né en 1991, NEAN vit et travaille à Bruxelles."
"L'idée derrière cette œuvre est de rendre hommage à Cybèle et Poliade, deux figures présentes dans l'arène du combat dit Lumeçon. Au-delà de son aspect purement décoratif, cette fresque est l'opportunité de saluer un folklore vivant qui accueille l'idée d'évoluer, se réinventer."

25
Momo - "Fresque de Momo"

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Oeuvre de Nadège Dauvergne

27
10ème Arte - L'envol des ballons
Almudena Pano est née dans un petit village au cœur des Pyrénées. Formée en Publicité et Relations Publiques à l’Université Complutense de Madrid, rapidement face au monde de la publicité, elle se trouve devant un « gros souci d’ordre moral, dit-elle. Mes valeurs me poussent à vouloir toucher les gens, à les faire rire et réfléchir et je ne voulais pas contribuer à construire un monde aussi superficiel à mes yeux ». Aujourd’hui, elle vit à Bruxelles et est auteur illustratrice de livres pour enfants et de bandes dessinées. « 10emeArte est un projet qui me permet de créer des projets en adoptant une autre approche vis-à-vis de l’espace, du public et de la finalité de l’image... et bien sûr, de travailler avec mon âme sœur Elisa. » C’est deux femmes-là forment un collectif d’artistes bien ancré dans notre monde parlant un langage des enfants mais qui touche l’adulte tout autant.
Le folklore montois a été une totale découverte pour ces deux jeunes femmes qui ont été tout spécialement marquées par la ferveur du public, véritable acteur du combat dit Lumeçon. Seuls les visages amassés sont ici présentés dans leur diversité bigarrée de style, d’âges et de sexe. Mais ce qui est encore plus marquant à voir dans cette représentation, c’est la manière dont le public et les acteurs du combat sont unis dans une même ferveur vive et enthousiaste. Le deuxième volet en contre haut vient compléter la fresque montrant des ballons s’envoler dans le ciel, à la physionomie étrangement similaire des foules amassées au sol ; une symbolique de liberté et de légèreté. Cette fresque symbolise en effet l’enthousiasme du public montois et notamment ce fait marquant qu’est l’envol des ballons suite au coup de queue du dragon à son arrivée sur la Grand-Place. Le cortège des acteurs et du dragon suit un parcours bien précis : Le cortège part de la collégiale Sainte-Waudru et descend la rue des Clercs qui mène à la Grand-Place. Durant ce trajet, le dragon donnera trois coups de queue dont un doit libérer un bouquet de ballons multicolores gonflés à l’hélium. Il s’agit là d’un ajout tardif au scénario du cortège, datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’envol multicolore des ballons dans le ciel insuffle un moment d’émotion, juste avant que
le dragon n’entame sa longue traversée au travers d’une foule en liesse rassemblée sur la Grand-Place;
l’envol des ballons représente un signe positif de liberté…

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Lucie et les Papillons - David Mesguich

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Filip Gilissen - "Spread your wings"

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Andrea Ravo Mattoni - Antoine Van Ysendick, 1850 "Sainte Waudru et ses filles visitant les prisonniers"
Pour faire dialoguer le passé et le présent l'artiste combine techniques d'apprentissages académiques et utilisation du spray, œuvres classiques et supports accessibles. Le projet peut se résumer ainsi : reproduire sur de grands murs, visibles à tous, les peintures de l'art classique. Chaque œuvre choisie a un lien précis avec le territoire où elle est reproduite et devient ainsi une occasion de rétablir le dialogue entre le classicisme et le territoire contemporain. L'utopie qui se dessine est celle d'une grande pinacothèque en plein air, avec des œuvres qui, jusqu'à présent, étaient exposées et "enfermées" dans les salles des plus grands musées du monde.
Pour ce projet à Mons, j'ai décidé de peindre sur un grand mur l’œuvre de Antoine Van Ysendick, "Sainte Waudru et ses filles visitant les prisonniers". Sainte Waudru est la sainte protectrice de la Ville et de plus l’œuvre se trouve dans la Collégiale en face du mur. Il me semblait évident de mettre en lumière ce chef-d’œuvre.

31
Oeuvre de Dourone
" Lorsque la thématique de la solidarité en ville nous est parvenue, il était important pour nous de rencontrer les acteurs locaux pour pouvoir créer une œuvre en concordance. Nous avons été agréablement surpris par l'accueil chaleureux et par l'histoire de la Ducasse de Mons.
Le Doudou est à notre sens, la représentation parfaite de cette solidarité Montoise, intergénérationnelle où tous les habitants sont impliqués.
Le fait, par ailleurs, que l'UNESCO la reconnaisse comme l'un des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité nous a conforté dans cette idée ! Car avant tout notre travail est basé sur l'humain. "


- 92 mètres de dénivelé
-
- Altitude de départ : 53 m
- Altitude d'arrivée : 53 m
- Altitude maximum : 62 m
- Altitude minimum : 30 m
- Dénivelé total positif : 92 m
- Dénivelé total négatif : -92 m
- Dénivelé positif maximum : 9 m
- Dénivelé négatif maximum : -13 m