Toute en pavés, ornée d'élégantes façades, la Grand-Place de Mons transporte dans le temps. Spacieuse, presque aérienne, elle figure parmi les plus belles places de Belgique et se révèle avant tout comme l'une des plus animées.

Convivialité assurée

« Vivante », c'est le premier mot qui vient à l'esprit lorsque l'on pense à la Grand-Place de Mons. Sa convivialité et son dynamisme frappent quiconque n'a jamais mis les pieds dans la capitale hennuyère. Bordée de terrasses, de restaurants et de cafés, elle constitue le point névralgique de la cité. On s'y donne rendez-vous pour faire du shopping dans le quartier commerçant tout proche, pour partir à la découverte des plus beaux édifices montois dont elle est entourée ou tout simplement pour s'y poser et contempler. Installé confortablement en terrasse, on peut passer des heures à admirer les façades qui la composent. Tantôt colorées, tantôt plus pâles, gothiques, néoclassiques ou d'influence espagnole, ses façades historiques constituent un magnifique panorama architectural du Xve siècle à nos jours. 

Un livre d'architecture

Au centre, à-même le pavé, l'anneau en pierre bleue symbolise les 19 communes de Mons. C'est aussi dans cette arène que ce déroule le mythique combat entre Saint-Georges et le Dragon chaque dimanche de la Trinité. Bien sûr, l'hôtel de ville retient l'attention de tous les amoureux d'architecture. Cette perle gothique surmontée d'un campanile baroque est l'œuvre de Mathieu de Layens, auteur également de l'hôtel de ville de Louvain. Inachevé, il ne possède qu'un seul étage. Pourtant sa carrure étonne. Tel qu'il se dresse, il domine toutes les autres constructions voisines. Et puis, il y a ce petit singe en façade qui adore qu'on lui caresse le crâne ! Est-ce l'œuvre d'un forgeron, une enseigne de taverne ? Bien malin celui qui peut prétendre savoir d'où il vient. Une caresse de la main gauche sur la tête délivrerait une année de bonheur. Ça vaut le coup d'essayer...
 

Havre de paix

A l'arrière de l'hôtel de ville, un passage voûté mène au jardin du Mayeur. Là, l'agitation urbaine laisse place à une quiétude rare. Le temps s'arrête pour laisser parler la nature. Dans un tout petit écrin, hêtre pourpre, tilleuls, marronnier ou encore paulownia étendent leurs branchages et laissent entrevoir quelques joyaux. Les toits du centre-ville se dessinent, le beffroi resplendit. C'est fou ce que cet îlot de paix peut transporter loin, très loin. Au cœur du jardin, la sculpture du Ropieur, œuvre de Léon Gobert, éclabousse gentiment les passants. Elle symbolise le « gamin » de Mons et l'inaltérable bonne humeur des Montois. Point de départ idéal d'une visite à Mons, le jardin du Mayeur résume à lui seul toutes les richesses et facettes de la cité.

En savoir plus